dimanche 2 novembre 2008

Dubai, passage au coeur d’une oasis

Moi je dis, « vive Emirates ! »… Un vol Paris-Dubai, c’est la classe. Equipement à bord très multimédia, des écrans sur tous les sièges – même en classe éco – télécommande, téléphone, des programmes aux choix : télé, cinéma, musique (il y avait même Grey’s Anatomy J) Finalement les 6 heures d’avion passent trop rapidement, pas le temps de choisir ce qu’on va regarder ou écouter ! Sans parler du repas, qui était vraiment copieux et très savoureux.

Arrivée à Dubai, je me suis laissée surprendre par la température. Il fait chaud, et humide. Je crois que j’ai même bronzé sur les mains en attendant un taxi pour aller au terminal 2 ! Ah oui, et toutes les horloges de l’aéroport sont de la marque Rolex… vous verrez ça sur les photos. Et les cheikh, qui se baladent en grande robe blanche, il ne manque plus que les chameaux pour partir en excursion dans le désert… Par contre, impossible de voir cette fameuse voile qui ressemble à un hôtel (ou serait-ce le contraire ?!).

Rendue au terminal 2, je ne sais pas vous, mais sur le tableau d’affichage, je ne reconnais pas beaucoup de destinations… à part Kaboul bien sûr, et puis quelques autres villes, vaguement.
Avec le Starbuck en plein milieu, le terminal est plutôt petit, relativement vide à 7h du mat’. Quelques heures après, ça grouille de familles, de femmes pour la plupart toutes « habillées » : chapeau, foulards… sans compter les chariot remplis de sacs immenses, prêts à être embarqués. Impossible de déterminer d’où ils viennent et où ils vont, mais les sons de ces langues emplissent la salle d’attente comme autant de mélodies orientales. Et puis une fois passer le contrôle, l’enregistrement, un deuxième contrôle, c’est l’attente devant les 4 portes d’embarquement… Attente plutôt sereine, les gens sont habitués, et rapidement, j’ai moi aussi pris mon mal en patience. Le vol pour Kaboul avait du retard, près de 3h, mais ça je ne l’ai su qu’après, c’est-à-dire en arrivant à destination. On attend, de temps en temps quelques uns se lèvent et puis reviennent à leur place en secouant la tête. De toute façon, pas la peine de s’affoler : quand un avion est prêt pour partir quelque part (ce qui ne correspond pas toujours à l’affichage du moniteur), le personnel au sol passent dans les rangs pour annoncer que le départ, pour ce quelque part, est imminent. Mieux vaut ne pas rater son quelque part et demander des renseignements de temps en temps, quitte à ne pas en avoir des bien concrets, mais au moins on a l’impression de maîtriser la situation – même si ça reste qu’une impression ! Ah oui, si l’attente devient trop fatigante, on peut essayer de squatter un siège de repos, type chaise longue dans lequel on peut finir sa nuit…Comme vous le verrez sur la photo, ce n’est pas moi qui dort dessus : dommage ! J’ai donc utilisé mon sac de couchage comme oreiller et j’ai dormi en position…assise !

Kaboul by night… Voilà ma première impression. Mais j’étais tellement contente de trouver quelqu’un qui m’attendait encore à l’aéroport, que je n’ai pas trop râlé du retard. C’est mon collègue Jean-Philippe et également, à ce moment là, mon futur coloc, qui m’a accueillie (photo à suivre…). Le chauffeur de l’ambassade et la voiture qui va avec nous ont escorté jusqu’à la maison. Il n’y avait pas d’électricité et le générateur ne marchait pas (en tout cas pas tout de suite), j’ai donc pris possession de mes nouveaux appartements à la lampe torche. Juste le temps de déballer quelques affaires, une petite toilette (le mot douche ne serait pas approprié mais le résultat est le même : ça fait du bien !), un petit, ou plutôt grand tour du propriétaire et nous voilà assis sur des coussins à déguster une pizza et un verre de vin. C’est Luc, un autre collègue qui l’a ramenée pour l’occasion…et en dessert une grenade toute fraîche, parfait pour ma première soirée. Bien sûr on commence à parler boulot et de la vie ici… qui se fait, qui se découvre, qui se construit petit à petit. Je vous en parlerai plus tard, même maintenant je ne suis pas encore vraiment arrivée. Mais ils sont calés, ils savent ce qu’il faut faire et ne pas faire, et de toute façon, pas question de me balader seule pour le moment.

Le grand soleil et la clarté de la lumière qui m’attendaient le lendemain m’ont également conforté dans ma première impression : la maison est spacieuse, ma chambre aussi, plutôt chaleureuse, un jardin avec des arbres et protégé de la rue par un mur et des portes verrouillées. Je m’y sens bien et surtout en sécurité. Je me suis installée un peu, mis un rideau, vu comment fonctionnait le générateur ainsi que le puit… ici pas de nappe phréatique, c’est de la récupération d’eau de pluie. Tout un système. Demain (samedi), première journée à la fac, faire connaissance avec les étudiants, les profs etc. Et puis surtout poster ce petit billet, mon tout premier signé d’Afghanistan.

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