samedi 8 novembre 2008

Visite guidée


Je vous présente la maison dans laquelle je vis ! C’est une grande maison comme je vous le disais, avec un mur qui protège des regards indiscrets, un jardin, une petite terrasse, un grand couloir qui mène à 3 chambres, un salon, une cuisine, une salle de bain. Quand vous êtes face à la maison, ma chambre est à côté de la terrasse, la fenêtre avec le rideau rouge… L’entrée se trouve sur la droite, en haut des petits escaliers. De la terrasse, on peut accéder directement au salon, on traverse le salon et on débouche sur le couloir (le salon correspond à la grande pièce avec les coussins rouges, qui par ailleurs ont un nom, mais j’ai oublié !). L’arbre dans le jardin, avec les fruits qui pendouillent, c’est un grenadier (vous pouvez voir quelque chose ?!).

Ma chambre donne en face de la salle de bain. Elle est grande et lumineuse puisqu’elle donne vers le sud, sur le jardin. Vous pourrez la reconnaître grâce à la carte au mur (merci Gregor !). Il y a du soleil toute la journée, de 6h à 17h. Je vous laisse vous faire une idée par vous-même…



Cette maison n’est bien pas typique de Kaboul, mais il y en a beaucoup comme ça, en fait il y a très peu d’immeuble à Kaboul. C’est du à la qualité du sol, qui ne permet pas des fondations profondes. On a l’eau courante, plutôt propre et qui ne nécessite pas de traitement particulier, à part de la faire bouillir pour cuisiner (on ne la boit pas au robinet). L’électricité, et bien c’est toujours la surprise quotidienne… un jour avec, un jour sans ! Les centrales ne sont pas assez puissantes pour alimenter régulièrement, mais le ministre de l’Energie afghan a annoncé des changements dans le domaine : dans quelques mois, de l’électricité tous les jours ! Hum, à voir. Par contre, qui dit électricité, dit saut de tension : pour éviter de tout faire « sauter », notamment les appareils électrique, on utilise un stabilisateur de tension (indispensable !). C’est l’appareil un peu barbare à côté du frigo dans la cuisine.


Pour l’instant, les journées sont ensoleillées et il fait bon ; dès que la nuit tombe, ça se rafraîchit mais c’est très supportable. Par contre…l’hiver arrive à grands pas et ça c’est moins agréable. « L’enfer sur terre », voilà un commentaire pour décrire l’hiver dernier. On va donc se préparer à cette saison ingrate : on va mettre du plastique aux fenêtres, et équiper les pièces de « bourali », des petits poêles au mazout ou au bois qui feront office de chauffage. La tuyauterie sera certainement gelée, il faudra donc faire chauffer l’eau sur les bouralis…vaste programme. Pour l’instant, on n’y est pas encore mais on se prépare psychologiquement.


Pour tous les petits travaux à la maison et l’entretien, il y a Hamir et Roya, deux afghans très dévoués, qui viennent plusieurs fois la semaine. Roya s’occupe du linge et du ménage, Hamir est plutôt bricoleur. Il rempli le générateur de diesel, il entretien le jardin, et fait office de gardien pendant l’hiver (chauffer la maison par ex.). Il est vraiment très gentil et nous prépare toujours un petit « 4 heures » : je trouve régulièrement des fruits à côté de mon lit ! A propos de fruits, les deux saladiers à côté de la galette de pain, ce sont, à gauche, des pommes (jusque là tout va bien) et à droite, des grenades : on les ouvrent et on mange les pépins du fruit, c’est sucré et amer en même temps, c’est délicieux. 





2 commentaires:

  1. Je veux le même rechaud, trop beau trop kitch et surtout introuvable en france !!
    bisous
    Magg

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  2. Si tu insistes, je te la ramène la prochaine fois...!
    Hehe !

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