Grand popo se trouve environ à 80 km
et 2,5h de route (en voiture) de Cotonou, en direction du Togo,
c'est-à-dire vers l'ouest. On passe par Ouidah et Comé pour y
arriver. Pour voir l'itinéraire, cliquez ici.
80 km ça peut paraître vite fait
mais de Cotonou à Ouidah (environ 40 km) c'est une piste de sable qui longe la mer
et plein de villages de pêcheur : c'est la route des pêches.
Il faut un 4x4 pour traverser
tranquillement les trous et ne pas ensabler.
Dès qu'on quitte Cotonou, on ne
croise pratiquement personne à part les villageois qui souvent
habitent et vivent tout au bord de le route. Certain se demanderont
pourquoi il y a si peu de photos de personnes… Les Béninois
peuvent très mal réagir face à un appareil photo : c'est donc
par respect que je ne photographie pas les gens à leur insu (et
aussi un peu par mesure sécurité!).
Petite pause photo :
Voilà un de mes compagnons de voyage (nous sommes 4 dans la voiture)
Voilà Ouidah, tristement célèbre
pour son rôle dans la traite des esclaves (article à venir).
La porte du non retour : c'est
là qu'étaient embarqués les esclaves en direction des Amériques :
Arrêt sur image :
voilà ma voiture ! Une petite Toyota Rav 4 tout terrain.
A Ouidah on quitte la route des
pêches pour prendre une route goudronnée un peu plus loin. On traverse un pont…
et voici la
route des esclaves qui mène à la porte du non retour.
Une vue depuis le pont
et on continue la route, pas trop
vite bien sûr !
Sur la route goudronnée, pas de
marquage au sol ni signalétique adaptée… par contre on rencontre…
une voiture qui fait office de camion de déménagement !
ainsi qu'un péage (200 FCFA,
c'est-à-dire 0,30 cents).
Bienvenue à Grand-Popo !
Grand Popo se résume
à une voie pavée où sont alignés les auberges et restaurants de la
ville (heuh, du village).
En arrivant, on avait faim alors on a
trouvé un charmant resto tenu par un couple franco-béninois, sous
des paillotes, les pieds dans le sable. On commence avec un apéro... Jus d'ananas frais (THE fruit par excellence, avis aux amateurs), un peu de rosé pour trinquer, des chips de bananes plantains et des arachides (comprenez : des cacahuètes, un mot qui n'existe pas dans le vocabulaire local).
Pour patienter, on devise...
Un bon plat de tagliatelles aux crevettes...
Et voilà, on avait faim ;)
Sans oublier les petits visiteurs qui s'occupent de nettoyer le sable des fourmis et autres insectes. Un margouillat !
On trace à la plage pour profiter des dernières heures du jour. La plage c'est le domaine des pêcheurs et des cocotiers, on n'y vient pas pour se dorer la pilule au soleil, à part quand on est blanc et qu'on arrive de Cotonou ! La plage est sale, appelons un chat un chat mais ce qu'on aime ici c'est le CALME ! Et l'océan est quand même sympa avec les vagues...
Le soir est arrivé vite, on se retrouve à nouveau devant le menu (mais c'est pas le même restaurant !). Pour ceux qui veulent calculer les prix : 1000 CFA = 1,50 euros.
Vous l'aurez deviné, ce soir c'est écrevisses flambées au pastis !
Petit tour du propriétaire : c'est l'auberge la Maison blanche.
La paillote pour prendre le petit déjeuner, en face de la mer.
La paillote pour dormir :
Et nos hôtes !
Et c'est reparti ! Direction Cotonou !
Pour doubler c'est au choix, gauche, droite... Le code de la route est approximatif en règle générale.
Mais c'était une belle balade...
A BIENTÔT !